LE PRIMAIRE DE NÎMES SIGNE UN PARTENARIAT AVEC CAMPUS DES médiateurs
Hier matin, l’Institut vient de signer une convention avec le Campus des médiateurs. Un programme d’actions, prévu sur au moins quatre ans qui implique largement les élèves.
En France, deux enfants sur dix sont victimes de violences scolaires chaque année. C’est en partant de ce constat que notre Institut a voulu s’attaquer au problème, celui de la violence à l’école auquel il faut ajouter la cyberviolence.
Ce lundi, Yvan Lachaud, Directeur de l’Institut, et Laurent Vernettes, Directeur adjoint du Primaire de Nîmes, les plus concernées, ont signé une convention avec le Campus des médiateurs, une organisation non gouvernementale (ONG) spécialisée sur ces questions.
Jacky Pamard, Président de l’ONG, qui attache une grande importance au fait d’associer les élèves au projet se réjouit qu’un mois et demi après la rentrée, déjà une quinzaine de médiateurs soient impliqués dans le projet. En effet, ils sont en première ligne puisque ce sont eux les premiers à savoir s’il y a du harcèlement, et dès qu’il y a une bagarre, ils interviennent.
Tous volontaires, les aspirants médiateurs seront formés à l’assistance aux victimes et à l’aide aux témoins de violences scolaires. En outre, ils seront des interlocuteurs privilégiés auprès des adultes de l’établissement. A noter que ce ne sont pas des policiers, précise toutefois Jacky Pamard, puisqu’ils sont là avant tout pour l’écoute et faire le relais avec les adultes.
Les vacances de Toussaint vont être mises à profit pour mettre en place les quartiers colorés.• Une étude montre que la plupart des conflits viennent de pratiques différentes au même endroit, indique Mélie Carcenac, médiatrice pour le Campus des médiateurs. En spécialisant des secteurs pour des activités différenciées (calme, sportif, artistique, écologique… ), il a été établi que les violences scolaires peuvent être réduites jusqu’à 62 %. »
À noter que ce programme s’inscrit dans le long terme, au moins quatre ans. Parce que changer les habitudes et les attitudes, ça prend du temps. À terme pour les ONG, l’objectif est de rédiger la convention internationale pour l’amélioration des climats scolaires dont la signature par les États membres de l’ONU est prévue à New York en janvier 2021 et une délégation de dix élèves de l’Institut d’Alzon doit y représenter la France.
Midi Libre