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Au revoir et mille mercis M. Doublier

C’est avec tristesse que nous avons vécu le départ de M. Jean Marie Doublier le 2 janvier 2022, à l’âge de 97ans.

Retour sur son engagement pour l’Institut Emmanuel d’Alzon.

Jean Marie Doublier termine sa carrière de directeur commercial lorsqu’il prend la présidence de l’OGEC, qu’il occupera pendant 28 ans : de 1969 à 1997. C’est une période incroyablement riche en extensions. La construction des nouveaux lycée et collège va inscrire l’Institut d’Alzon dans une nouvelle ère de développement.

« Les investissements engagés sont colossaux ; ils sont à l’échelle du d’Alzon de l’époque ! Mais, c’était devenu une nécessité ainsi qu’un moyen de franchir un cap » nous avait confié M. Doublier.

Une personnalité remarquée et remarquable, son ami et collaborateur Claude Heulz, ancien membre de l’OGEC d’Alzon est venu nous partager avec émotion qui était Jean Marie Doublier.

Amis de longue date, ils se sont rencontrés en 1950 sur les bancs de l’École d’Agriculture de Purpan à Toulouse. Ils avaient un planning rempli d’occupations ; les formations des Pères Jésuites, la chorale « A cœur joie », les marches dans les Pyrénées, la course à pied, l’escalade dans le massif du Caroux…

 

En 1961, retour à Nîmes de la famille Doublier. Jean Marie rejoint un Centre de Gestion où ils pratiquaient, avec M. Heulz, des conseils auprès des agriculteurs adhérents. Ils partageaient leurs savoirs avec dynamisme et passion auprès de tous les agriculteurs Gardois dans le besoin.

En 1969, il prend la présidence de l’OGEC d’Alzon. Ses qualités de gestionnaire et de visionnaire en ont fait un président précieux et reconnu. M. Doublier a soutenu et encouragé les projets, alors menés par Sœur Claire et Yvan Lachaud.

Les projets d’envergures de l’époque, dont la construction du nouveau site du collège et lycée de Nîmes et des diverses extensions, n’ont pas rendu son rôle facile. M. Doublier nous avait confié ses ressentis « Outre l’incertitude du lendemain, nous avons fait face à la bataille juridique menée par des opposants à la construction qui a fait échec à sept recours. Cette succession d’agrandissements a accéléré l’attractivité de l’Institut, les élèves toujours plus nombreux ont permis la succession des réalisations.

Face à ce développement, les gens nous ont sollicité pour de nouveaux projets. C’est un cercle vertueux qui ne semble pas vouloir s’arrêter »

Il était fier de ce cercle vertueux, dont il parlait si bien, qu’il chérissait et protégeait quotidiennement, au coté de l’ensemble des membres de l’OGEC. Au-delà d’un comité de gestion, l’OGEC était une grande famille que M. Doublier avait à cœur de servir.

Se décourager et être en colère ne faisait pas partie de ses habitudes. « Il savait comme personne s’adapter, positiver et élever les débats » M. Heulz nous d’écrit M. Doublier comme une force tranquille de la nature et rajoute avec émotion « Sa foi l’a aidé dans les plus dures épreuves de sa longue vie… à cultiver avec courage la petite fleur Espérance….nous avons communiqué sur ce thème jusqu’à ces derniers jours. »

Des dizaines de milliers de mercis M. Doublier, le nombre d’élèves que vous avez permis de grandir à l’Institut Emmanuel d’Alzon.
Nous pensons aujourd’hui à vous M. Doublier, et particulièrement à vos enfants et petits enfants chez qui vous laissez un vide, qu’ils remplissent aujourd’hui par vos agréables souvenirs.

« Qui habitera dans ta maison, Seigneur ?

Qui reposera sur Ta montagne ? »

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